Hyperhidrose

Voici l’hyperhidrose (transpiration excessive) expliquée version suisse : sérieuse, utile… avec un clin d’œil, parce qu’on a le droit de rire même quand on parle d’aisselles.

Hyperhidrose : de quoi parle-t-on ?

  • Axillaire, palmaire, plantaire, frontale… la transpiration dépasse les besoins thermiques, sans lien direct avec le sport ou la chaleur.
  • Conséquences classiques : auréoles “artistiques”, poignées de main hésitantes, T-shirts abandonnés. Bonne nouvelle : ça se traite.

Le traitement star (et médical) : la toxine botulique

  • Principe : micro-injections très superficielles qui mettent au repos les glandes sudoripares de la zone ciblée.
  • Zones : aisselles (le plus courant), mains, pieds, parfois cuir chevelu/front.
  • Délais & tenue : effet en 3–7 jours, pic à 2 semaines, 4–6 mois (parfois plus) selon métabolisme et zone.
  • Sensation : picotements fugaces ; mains/pieds peuvent être plus sensibles (anesthésie locale possible).
  • Vie quotidienne : on reprend le travail tout de suite ; éviter sport/sauna 24–48 h selon protocole.
  • Effets attendus : forte réduction de la transpiration sur la zone traitée ; la thermorégulation globale reste intacte.

Et les autres options ?

  • Antitranspirants médicaux : utiles pour formes légères.
  • Iontophorèse (surtout mains/pieds) : efficace mais demande de la régularité.
  • Traitements systémiques ou chirurgicaux : réservés à des cas sélectionnés, après évaluation spécialisée.

À quoi ressemble un parcours “à la suisse” ?

  1. Consultation : diagnostic, antécédents, zones gênantes, attentes réalistes.
  2. Information & consentement : bénéfices/risques, alternatives, devis clair.
  3. Séance (15–30 min) : marquage précis, micro-injections, conseils post-acte.
  4. Suivi : contrôle et éventuel “finetuning” à 2 semaines.

Questions qu’on me pose (tout le temps)

  • Ça fait mal ? Supportable ; aisselles faciles, mains/pieds plus sensibles → on adapte l’anesthésie.
  • Je vais transpirer ailleurs ? Non, on réduit localement ; le corps compense rarement de façon gênante.
  • Et si je fais du sport ? Vous pouvez ; juste évitez l’intense le jour J.
  • C’est définitif ? Non. C’est réversible et re-programmable : on ajuste le rythme (2×/an typiquement).

Sécurité, contre-indications, bon sens

  • À signaler : grossesse/allaitement, maladies neuromusculaires, infections locales, anticoagulants.
  • Effets transitoires possibles : petites ecchymoses, sensibilité locale, faiblesse musculaire légère (mains).
  • Choisir son praticien : titre, expérience, traçabilité des produits, protocole clair, suivi inclus.

Où se renseigner à Genève ?

Pour un contenu dédié et un parcours cadré par une médecin esthétique, consultez la page de la Dre Sandrine Grept Locher (Genève) sur l’hyperhidrose : voir la page dédiée. (Docteur Sandrine Grept Locher)


En bref

L’hyperhidrose n’est pas une fatalité. Avec une prise en charge médicale précise (et quelques micro-piqûres héroïques), on retrouve chemises sereines, poignées de main assurées et liberté de choisir ses couleurs de T-shirts sans calculer la météo.